Vendredi 19 juin
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12:01
Bon aller, vu que la suite je l'ai déjà faite, je vous la met...bah en fait même avant de créer le blog j'avais déjà ses trois chapitres mais j'osais pas les montrer au " grand " public enfin
bref...Voici la suite et remarquez comment je fais des super fins de la mort qui tue et des suspences à trois cacahuètes !
Au fait, vous savez pourquoi les pains des sandwich ils rebiquent ?
Comment ? Ca vous ait jamais arrivé ? Bah moi si en fait...aujourd'hui même ! Quand je regarde entre mes deux tranches je peux voir à travers car celle du haut est toute bombée, ça fait trop
bizarre...O_O
Et un conseil, les faire griller au four c'est meilleur mais après ça devient super fragile alors faites pas comme une certaine débile et ne jouer pas avec pour voir pourquoi c'est bombé...
Sinon ça casse :x
Voilà c'était ma petite tranche de vie passionante !
A vous les studios et bonne lecture ! =)
Chapitre III : Les portes, ça fait mal.
Une fois tout ça fini, il se prendrait une bonne tasse de chocolat chaud.
Et il la savourerait lentement avec un pur soupir de bonheur. C'était une promesse solennelle qu'il se faisait à lui même. Depuis le coup de fil qu'il avait passé à son frère, Cédric, ça avait été
un immense bazar. Ils avaient parlé des heures au téléphone pour tout préparer, à tel point que sa mère en passant dans le couloir avait gloussé plusieurs fois, pensant surement qu'il préparait un
rendez-vous avec une potentielle petite amie. Mais autant ne pas la détromper, qui sait comment elle réagirait en sachant que son autre fils serait dans le coin le lendemain. Très tôt ce jour là
d'ailleurs, ils s'étaient rejoints au parc municipal, près d'un petit café et d'un kiosque à journaux qu'ils fréquentaient beaucoup petits. A cette époque il se jetait sur les petites BD en tous
genres et revues parlant d'écriture et son frère hé bien, sur les magazines people. Oui, leurs deux passions s'étaient éveillées à peu près au même moment et assez tôt. Ils n'avaient pourtant rien
dis aux parents, non pas qu'une adoration des livres et l'écriture en général les auraient gêné mais c'était plutôt celle de Cédric qui aurait...Enfin bref, ce n'était pas le moment de ressasser
tout ça.
Allan secoua la tête et se prépara de son mieux à ce qui allait suivre. Pendant que notre héros suivait un briefing mental particulièrement intense, la femme métisse allait serrer
professionnellement la main du relookeur, qu'elle avait bien sûr reconnu. Malgré ça, elle ne perdit pas un instant son calme, c'était une femme habituée à ce genre de pression et puis, seul son
travail comptait après tout. De leur côté, les jumeaux avaient tous les deux la bouche grande ouverte et leurs réactions étaient parfaitement synchrones. En premier, ils avaient écarquillé les
yeux, puis secoué la tête, s'étaient activement frotté les yeux pour voir s'ils ne rêvaient pas et maintenant ils bavaient jusqu'à terre en détaillant le mystérieux mannequin. Ils étaient tous les
deux bisexuels, mais nul doute que vu le physique de l'inconnu, même un hétéro pur jus l'aurait trouvé tout à fait canon. Et aurait éloigné très vite sa copine mais ce n'est pas le sujet. Il était
grand, normal vous aller me dire pour un mannequin et portait une longue veste noire doublée de violet qui tombait jusqu'en dessous des reins. C'était le costume du vampire qu'avait emprunté Cédric
très tôt ce matin aux maquilleurs pour pouvoir préparer à son gré son modèle pour tout à l'heure.
Un pantalon noir, plus que moulant, mettait en valeur de longues jambes presque interminables, n'importe quelle femme en aurait été jalouse. Mais ce n'était pas pour ça que l'homme était efféminé.
Même s'il était bâti assez finement, on ressentait bien la touche sauvage du Mâle. Ses cheveux blonds étaient longs, très longs, et devaient au moins lui atteindre les fesses. Très jolie les fesses
d'ailleurs...ils étaient d'un blond assez pâle, presque blanc et visiblement, ce n'était pas une perruque, surement une décoloration. Sa peau qui devait ne pas être très bronzée en temps normal
avait été bien sûr blanchie avec diverses poudres pour le shooting, les vampires bronzés n'étant pas encore très communs. Ah et il fallait noter que la veste était ouverte et que bien sûr, il n'y
avait pas de chemise en dessous. Ce qui donnait l'occasion à nos deux jumeaux de pouvoir mater autant qu'ils le voulaient un torse vachement intéressant. Quand ils réussirent enfin à s'en détacher,
leurs yeux noirs tombèrent sur le visage du modèle. Rien à dire, il semblait parfait de partout. Bon d'accord, son nez n'était pas vraiment petit mais lui donnait du caractère, comme un trait brut
et sauvage.
Ses yeux étaient bleu marine et d'une taille assez impressionnante, ce qui donnait un regard assez intense. Surtout qu'il semblait les regarder avec une fureur qui ne faisait qu'augmenter son
étrange pouvoir d'attraction...ses lèvres étaient pincées et réduites à une fine ligne carmine. Nos deux amis asiatique tiquèrent brusquement et sortirent enfin de leur contemplation. Pourquoi les
regardait-ils comme ça ? Ils avaient fait quelque chose de mal ? Impossible, ils n'avaient même pas bougé depuis son arrivée. Les deux frères se lancèrent un regard interrogatif, pensant exactement
la même chose au même moment. Un peu gênés quand même, ils tournèrent alors leur regard dans la direction de Cédric, le célèbre relookeur.
Oh bien sûr ils savaient à quoi il ressemblait pour l'avoir vu en photo dans des magazines mais le voir en vrai c'était un peu autre chose. Il n'était pas vraiment beau mais tout le monde s'en
fichait, ce qui intéressait les gens c'était son talent. Et puis, il avait le « Style ». Sa silhouette était fine et élancée, un peu comme une grande allumette, pas vraiment musclé, il
devait préférer une bonne paire de ciseau à une paire d'altères et personne ne lui en voulait pour ça. Ses cheveux étaient coupés un peu n'importe comment et de nombreuses mèches lui tombaient
devant le visage mais le connaissant, c'était fait exprès. Sa chevelure n'était pas très longue et chose particulière, elle était d'un bleu électrique assez flashy qu'on remarquait de loin. Ses
habits pour le moins excentriques ainsi que son maquillage s'accordaient parfaitement avec cette couleur pour le moins inhabituelle. Par dessus un t-shirt sans manche bleu marine était enfilé un
grand manteau noir avec autant de poches intérieures qu'on pouvait en caser dans ce genre d'habit.
Elles étaient bien sûr remplies d'accessoires divers et variés qui lui servait à faire son boulot, ça allait du sèche cheveux à la lime à ongle en passant par le tube de vernis à paillettes. Sa
peau pouvait certainement rivaliser avec la blancheur du vampire et si on connaissait les liens de sang entre Cédric et Allan, on pouvait très bien voir la ressemblance de leur pigmentation. Par
contre, impossible de voir ses yeux et une bonne partie de son visage car le relookeur portait de grandes lunettes de soleil. Oui, porter des lunettes noires à l'intérieur est profondément inutile
mais c'était visiblement un caprice de « star ». En fait c'était surtout pour cacher un petit quelque chose qui pourrait être gênant si les gens d'ici s'en apercevait. Pour le reste du
visage comme dit plus tôt, il n' était pas vraiment beau mais avait son charme à lui. Les motifs de son pantalon étaient étranges, ils semblaient osciller entre les carreaux et les losanges,
le dit pantalon tombait d'ailleurs carrément sur des chaussures noires parfaitement cirées.
- Il est temps de s'y mettre les enfants ! Bon sang mais ne restez pas plantés là comme des piquets, on a une montagne de boulot qui nous attend et seulement cinq heures pour tout finir ! Allez,
hop, hop, on se bouge, on se bouge ! Toi le vampire tu vas au maquillage avec ton relookeur pour les dernières retouches ! Dit la jeune femme métisse d'une voix forte en désignant du doigt le
mannequin, puis, elle se tourna vers les jumeaux. Vous, ne restez pas dans le passage, je ne sais pas qui vous êtes mais puisque vous êtes là, vous allez aider ! Aller voir l'éclairagiste, je crois
qu'il a besoin d'aide pour transporter les spots.
Un ange passa très lentement...voyant que personne ne bougeait, elle reprit :
- On peut savoir ce que vous attendez ? Au boulot ! Cria-t-elle, les poings sur les hanches.
Tous s'ébranlèrent dans un même mouvement, même Cédric, personne n'osait contredire une femme aussi autoritaire, surtout que ses ongles semblaient pouvoir vous embrocher sur place. En voyant tout
se mettre en place comme elle le souhaitait, elle eut un grand sourire, plus carnassier que charmant et jeta un coup d'œil à sa montre : midi pile. Hé bien, finalement, il avait réussi à le faire à
temps et le shooting commençait à l'heure prévue, tant mieux. Il y avait comme d'habitude toujours trop de boulot par rapport aux délais donnés mais bon ça c'était habituel dans ce milieu. Elle se
dirigea donc assez souriante vers la seule personne qui n'avait pas bougé et lui mit la main sur l'épaule puis la tapota gentiment.
- Bon travail mon garçon. Je ne sais pas comment tu l'as fait, mais tu l'as fait et à l'heure en plus. Mais la prochaine fois, arrive plus tôt, ou mon esthéticienne va me faire une syncope à force
de voir ma manucure ruinée. En plus, tu ne nous a pas ramené n'importe qui, j'ai cru que les deux clones qui se trouvent là-bas allaient nous faire une crise d'hyperventilation. Visiblement ils
sont fans de Cédric et j'avoue que ce mec est doué dans son genre.
Tout en sortant un paquet de sa poche et en sortant une cigarette, elle demanda :
- Au fait petit, tu t'appelles comment ?
- Allan, dit ce dernier qui avait lâché un énorme soupir de soulagement quelques instants plus tôt. Il lui tint son briquet pendant qu'elle allumait sa cigarette et elle le remercia d'un bref
hochement de tête. Elle en tira une longue bouffée avant de continuer sur sa lancée.
- Hé bien Allan, j'espère que nous retravaillerons ensemble, tu m'as l'air d'un garçon débrouillard. Je ferais part de mes impressions à ta boîte. Bon, aller, va te mettre aussi en place, on a
toujours besoin d'un épouvantail je te rappelle...
Le jeune homme ne grimaça pas et s'exécuta rapidement sans protester. Il ne préférait pas trop aborder le sujet de la compagnie car il n'était toujours pas engagé après tout. Espérons que cette
journée se passerait sans accroc, la pilule glisserait surement mieux. Quoi que vu le patron, c'était pas sûr mais bon il devait se concentrer sur l'instant présent. Quand il ouvrit la porte des
loges, Cédric lui fit un signe rapide de la main et se pencha de nouveau sur la chevelure blonde de son modèle. Les jumeaux, en train de pousser un machin dont ils n'avaient aucune idée de la
réelle nature, dans un coin, purent apercevoir avant que la porte ne se referme, le « vampire » faire un sourire éclatant au petit pouilleux.
Ce fait les choqua profondément et ils faillirent rentrer dans quelqu'un tant la surprise était grande. Quels étaient les liens que pouvait avoir cet énergumène avec un sens de la mode proche du
néant et ce mannequin de haut niveau ? Il y avait quelque chose de louche là-dessous et ils le découvriraient. Ils se lancèrent un regard équivoque et hochèrent la tête de concert, ayant encore
pensé la même chose exactement au même moment. Après avoir placé le bidule noir contre un autre, ils s'approchèrent à pas de loup de la porte des loges dans une attitude très mission impossible. Et
surtout ridicule et pas discrète pour un sou, tout le monde les voyait. La jeune femme métisse leva un sourcil mais ne fit pas de commentaires, qu'ils fassent ce qu'ils voulaient après tout...elle,
elle avait du boulot. Mais comme nous le savons, jamais rien ne se passe comme prévu dans cette histoire et donc...La porte des loges s'ouvrit brusquement et écrasa bien évidement le pauvre nez de
porc-épic qui s'était penché pour écouter. Qui a dit que la curiosité était un bien vilain défaut ? Il aurait dû rajouter que ça pouvait faire assez mal aussi.
Pull rayé ouvrit grand les yeux et se précipita vers son frère qui se tenait le nez tandis que la personne responsable de ça sortait tranquillement de la pièce. Le modèle eut un sourire carnassier
en voyant les dégâts qu'il venait de causer. Il s'excusa d'une voix tout sauf sincère et s'éloigna sans un regard. Les jumeaux le fusillèrent du regard, beau mais con. Un peu trop à leur goût et
bon sang, qu'est-ce qu'ils avaient fait de mal pour mériter un tel traitement ? Heureusement une compensation et de taille, venait de franchir elle aussi la porte des loges. Pour le coup, porc-épic
retira les mains de son nez et fixa le nouveau venu avec un sourire jusqu'aux oreilles. Allan. Mais un Allan avec un costume qu'on aurait cru tout droit tiré du magicien d'Oz. Tout l'attirail d'un
charmant – façon de parler – petit épouvantail. Une salopette bleue en jean, une chemise à carreau orange immonde en dessous, des chaussettes blanches énormes et des chaussures qui devait au moins
avoir trois tailles de trop. Et le must du must, une perruque de cheveux jaunes, ressemblant fortement à de la paille et bien sûr horrible. En voyant ça, les deux asiatiques se regardèrent pendant
environ trois petites secondes. Juste le temps de craquer...puis ils explosèrent de rire, n'en pouvant plus. Notre héros prit alors une mine renfrognée qui ne fit qu'ajouter au comique de la
situation. Les deux standardistes se tenaient les côtes désormais.
Le jeune homme releva la tête et leur passa devant avec toute la dignité qui lui restait, c'est à dire pas grand chose. Quand il atteignit enfin le « plateau », les deux jumeaux se tordaient
toujours comme des baleines. Petite consolation, la jeune femme métisse, du « doux » nom de Jessica qui s'était présenté un peu plus tôt juste avant qu'il n'entre dans la loge, les apostropha
violemment, les faisant sursauter. Allan retint un sourire, il l'aimait bien mais n'oserait jamais lui dire. Vu son caractère, qui sait comment elle le prendrait. Et il ne préférait pas prendre le
risque d'une réaction inattendue. Reportant son attention sur le décors, il soupira. Il ne se sentait décidément pas à sa place ici. Mais il avait fait une bêtise et maintenant fallait l'assumer.
Pour se consoler il se disait qu'après cette journée, s'il était finalement engagé, il serait surement une sorte de coursier pour toute l'agence. Un travail monotone mais bien tranquille, donc ça
lui convenait parfaitement. Il se sentait vraiment pas très bien là, en plus, sa perruque le démangeait atrocement et ne sentait franchement pas la rose. Pourquoi avait-il fallu qu'il hérite du
costume à la propreté la plus douteuse hein ? Maudite vie.
Il jeta un coup d'œil alentour voir si personne ne l'observait et la retira pour se gratter les cheveux. Ouf, ça faisait vraiment un bien fou...Sauf qu'un rire narquois résonna derrière lui. Il
sursauta et remit en grande hâte la perruque, se retournant ensuite d'un bond vers la voix.
- Tu sais, commença avec un grand sourire et en croisant les bras pull rayé, ce costume te va à ravir. Mais même sans, je pense que tu aurais pu jouer ton rôle parfaitement.
Si les yeux pouvaient fusiller une personne, le pauvre asiatique serait déjà transpercé de partout en cet instant. Allan mit les mains sur ses hanches et le toisa, pas impressionné pour un sou.
Timide, certes...mais il ne fallait pas abuser non plus, hors de question de se laisser faire !
- Je trouve ta pique particulièrement basse et mesquine, je me serais attendu à mieux de la part de celui qui m'a fait un croche-pied hier. Et où est passer ton frère ? Demanda-t-il, méfiant.
- Merci, je prend ça comme un compliment. Oh, tu l'as remarqué ? Cela me touche beaucoup, gloussa-t-il en posant la main sur son cœur et en papillonnant ridiculement des cils. Mon frère se fait
réparer le nez à cause de cet abruti de mannequin. Il s'est levé du pied gauche ou quoi ce type pour être aussi violent ? On lui a rien fait à ce que je sache.
- Peut-être qu'il a deviné votre vraie nature au premier coup d'œil, proposa Allan avec un petit sourire carnassier. Suppôts de Satan...rajouta-t-il avec un regard noir.
Le standardiste plissa les yeux et le regarda d'un air méfiant qui disait clairement : tu viens de dire quoi là ? Son « adversaire » posa la main sur sa joue et papillonna à son tour des cils en
prenant un air innocent du genre : Hein ? Mais j'ai rien dis moi voyons...
- Au lieu de faire les pitres, au boulot vous deux ! Cingla la voix « douce » de Jessica.
Les deux jeunes hommes sursautèrent de concert, ils ne l'avaient pas entendu arriver. Ils se lancèrent un dernier regard noir mais obéirent rapidement, personne ne voulait s'attirer les foudres de
cette femme après tout. La métisse s'était pourtant déjà éloigné vers une autre « tâche » et empoignait par le col un « Imbécile atrophié du cerveau » qui avait laissé trainer un câble en plein
dans le passage. Elle ne voulait surtout pas que l'incident d'hier se reproduise, au moindre bobo les mannequins en faisaient tout un plat alors pour une cheville cassée...et en plus, elle ne
voulait pas retarder encore une fois le shooting. Ils ne pouvaient se le permettre. Après avoir secoué comme un prunier pendant deux bonnes minutes le pauvre technicien, elle le lâcha et
l'abandonna à son sort pour aller inspecter le plateau. Elle attrapa du bout de ses doigts manucurés un éventail qui n'avait rien à faire là et frappa la tête d'un accessoiriste avec, lui ordonnant
d'aller ranger ce truc et plus vite que ça !
Jessica croisa ensuite les bras et observa d'un œil critique le reste du personnel. Bien, tout était enfin en place. Elle fit un signe affirmatif au photographe qui se retint de pousser un soupir
de soulagement et se mit tout de suite au travail. La jeune femme s'assit sur le bord d'une caisse et croisa ses longues jambes, surveillant attentivement tout ce qui ce passait de ses yeux
chocolat. Le shooting se passa globalement sans accroche, le mannequin vampire semblait savoir ce qu'il faisait et Cédric veillait au grain. Allan n'avait pas vraiment grand chose à faire à part
rester immobile dans un coin, c'était limite une pièce du décor. On lui demandait parfois de bouger un bras ou deux mais jamais plus. L'incident qui provoqua un sacré bazar arriva environ une heure
avant la fin de la séance. Le personnel avait pris une toute petite pause de cinq minutes pendant laquelle le photographe avait parlé aux jumeaux en disant qu'il ferait bouger un peu l'épouvantail
après la pause. Cette information leur donna bien sûr une idée particulièrement vile pour se venger du petit « paysan ». Porc-épic mettait l'accident de la porte sur le compte d'Allan et voulait
donc lui faire payer le pansement sur son nez. Et puis, les deux standardises ne l'aimaient pas, tout simplement. Un tel non-sens de la mode était tout simplement intolérable, en plus, ça ne
semblait même pas le déranger !
Ils lui tendirent donc un piège sous la forme d'un câble en plein sur sa route une fois le shooting repris. Sauf que tout ne se passa pas vraiment comme prévu, Jessica s'approcha bien trop près du
fil et manqua donc de tomber. Pull Rayé pour empêcher ça, s'élança et la poussa sur le côté mais résultat il s'emmêla les pieds dans le câble et trouva comme seule accroche Allan qui passait par
là. Les deux s'écroulèrent donc avec fracas sur le sol et dans un entremêlement de bras et de jambes assez chaotique. La main de l'asiatique se retrouva par hasard en contact avec la peau du brun
et en plus il avait remonté un peu l'immonde chemise orange...ce qui donnait une scène assez louche. Bien que les deux étaient trop sonnés pour y penser. Ce fut la voix de Jessica qui les «
réveilla ».
- Si vous vouliez vous peloter, vous auriez pu attendre la fin du shooting ! S'énerva-t-elle.
- Mais on ne se...commença Pull Rayé en fronçant les sourcils avant d'apercevoir où était placé sa main.
Il la retira vivement avec une pure expression d'horreur peinte sur ses traits fins. Mon. Dieu. Il venait de toucher quelque chose qui n'avait aucun sens esthétique c'était...HORRIBLE
! Totalement infâme, traumatisant, aberrant, il ne s'en remettrait jamais ! Il se releva d'un bond et courut aux toilettes pour désinfecter d'urgence sa noble mimine. Cinq frottages et
lavages intensifs au savon suffirent à peine à lui rendre sa propreté « modienne ». Mais il ne pouvait pas y passer la journée et il devait se venger après tout...donc il ferma le robinet et sortit
des WC. Il eut juste le temps de faire un pas en dehors de ces derniers avant d'entendre :
- Mais qu'est-ce que c'est que ce bordel ?! S'écria la voix d'un certain patron blond.
Allan sursauta et se retourna, tremblant...Oh non pas maintenant, ce n'était pas vrai ! Comment pouvait-il avoir une poisse pareille ? Il allait certainement y passer ce coup-ci...Et il n'avait
même pas fini son testament !
A suivre....
Par Youn
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Publié dans : Crazy Chocolate (Humour)
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