Vendredi 19 juin 5 19 /06 /Juin 10:47


Héhé vu le thème de ce blog, vous pouviez pas y échapper ! Une jolie image qui donne faim, enfin personnellement. Non mais comment ils arrivent à prendre d'aussi belles images de simples friandises ? Tsss.

Bon vu que tout le monde se fiche de mes questions existencielles, voici la suite !
Même si ça, beaucoup doivent s'en ficher aussi, hinhinhin...



Chapitre II : Il faut se méfier des câbles. Et des microbes...



Il avait vraiment besoin d'une tasse de chocolat chaud, là, tout de suite et maintenant.

Il était à deux doigts de craquer, il le sentait. Après s'être maudit pendant environ une dizaine de minutes puis tenté de se suicider en se frappant le front très (très) fort contre la porte vitrée, une personne, visiblement inquiète pour sa santé (autant physique que mentale vu la tête qu'elle avait tirée) l'avait fait entrer. C'est ainsi que comme un pauvre péon il se retrouvait à attendre sur une chaise en plastique d'une couleur douteuse avec l'imprimé d'embauche (donné plus tôt par son ancien patron) dans la main à...attendre, quelque chose. Même s'il ne savait pas quoi. En fait, il ne comprenait même pas pourquoi il était encore là au lieu d'être enfoui très profondément sous sa couette avec dans les bras son lapin en peluche adoré. Bah quoi ? Roh, me dites pas que vous n'avez pas gardé un seul de vos jouets d'enfants vous ? Tout le monde avait son petit « truc » de gamin caché dans sa chambre. Et lui, c' était sa peluche de lapin, blanc le lapin. Enfin bref, il avait envie d'être tout sauf ici. Mais son bon sens avait choisi de tirer la sonnette d'alarme. Pourquoi le faisait-il toujours aux mauvais moments hein ?

Enfin bref, il avait soupiré et avait accepté son funeste sort. Il avait besoin d'argent, ou plutôt sa mère en avait besoin. Elle n'avait pas de travail et restait à la maison et son père ne gagnait pas grand chose de son côté. Les fins de mois n'étaient jamais évidentes et pouvoir apporter un peu plus d'argent dans la balance était toujours appréciable. Et puis les aider était un peu pour se faire pardonner de ne pas avoir poussé plus loin ses études. Non pas que ses parents lui avaient reproché, bien au contraire, ils étaient totalement avec lui quoi qu'il fasse mais...il ne pouvait pas s'empêcher de se sentir légèrement coupable. Donc il travaillait à mi-temps, rapportait son salaire à la maison et pour le reste, passait tout son temps libre ou presque à aider sa mère aux tâches ménagères. Il faisait le maximum pour la soulager un peu, c'était une femme qui avait beaucoup donné dans sa vie et qui méritait bien de se reposer.

Pour résumer : il avait gravement besoin de ce travail. Il ne restait plus qu'à espérer que l'embauche concerne un autre service que celui des jumeaux ou du patron froid comme un glaçon...Et à espérer surtout qu'il existe plusieurs services dans cette agence. Pour être honnête, il ne savait presque rien sur cet endroit et n'aurait jamais pensé y mettre les pieds. Alors deux fois encore moins...mais bon, il était maudit depuis ce matin alors il n'y avait aucune chance pour que cela s'arrête non ? Il s'était fait une raison. Une voix aigüe de femme résonna soudainement dans le hall, le faisant sursauter assez violemment sur sa chaise. Alors bon, qu'est-ce qui se passe encore...?

- Où est passé notre épouvantail ? Ça fait deux heures qu'on l'attend...deux heures ! Non mais vous vous rendez compte ?! Ah ! Le voilà ! Hé bien ce n'est pas trop tôt !

Quoi ? Non mais il devait rêver là...hein ? Elle n'était pas en train de se diriger vers lui d'un pas décidé et avec un air furax peint sur le visage, si...? Une fois arrivée à sa hauteur, elle lui agrippa le bras et le tira hors de son siège avec une force impressionnante pour une carrure si frêle. Puis, elle se mit à le traîner tout le long du hall pour franchir avec lui les portes de la sortie. Bah si en fait, c'était bien à lui qu'elle s'adressait. Combien d'ennuis pouvaient tomber en une journée sur un être humain exactement ? Il venait d'inscrire un nouveau record là, il en était sûr. Il tenta de bredouiller une réponse, une protestation quelconque mais...elle ne l'écouta pas un instant, pestant contre le photographe qui était apparemment qu'un stupide mâle au cerveau sous-développé, enfin, d'après elle. C'est donc dans un état second de profonde déprime qu'il arriva devant un grand immeuble de verre où se tenait souvent des shooting pour de grand magazines de mode. Bref, un lieu où il n'avait vraiment rien à faire. Mais la jeune femme métisse à la peau caramel et aux jambes interminables ne semblaient pas l'entendre de cette oreille.

Tout en manquant de lui transpercer la peau de ses ongles manucurés et pointus, elle lui tira le poignet et le tira à sa suite tandis qu'elle passait les doubles portes. Elle dédaigna royalement la question du réceptionniste et écrasa littéralement le bouton de l'ascenseur. Quelques étages et une musique énervante passée en boucle plus tard, l'étrange duo se retrouvait dans une pièce où les gens courraient en tous sens. Appareils et décors étaient en place, les photographes aussi apparemment et la plupart des mannequins. Mais il semblait manquer un petit quelque chose. Son « accompagnatrice » lui prit le bras et interpella une maquilleuse qui passait par là. Celle-ci s'arrêta en dérapant, les yeux exorbités, visiblement stressée au possible parla voix plus qu'autoritaire de la femme métisse.

- Le maquillage et les habits sont plutôt pas mal mais j'aimerais quelques retouches sur le visage. Virez moi ses lunettes, elles ne font pas assez authentique et...Hum, non, finalement, changez tous ses habits. Ils font un peu trop misérable, même pour un épouvantail.

- B-Bi-Bien ma...ma-madame ! Bégaya la jeune employée avant d'attraper vivement le poignet de notre pauvre héros qui n'avait apparemment pas son mot à dire dans l'affaire.

C'est ainsi qu'il se retrouva dix minutes plus tard le derrière posé sur un tabouret devant une table envahis de produits cosmétiques en tous genres. Ils se trouvaient dans une pièce adjacente à celle du shooting et qui avait été reconvertie en loge/débarras de costume pour l'occasion. Même si le balai oublié dans un coin trahissait sa vraie fonction. La maquilleuse était tellement nerveuse que son bras tremblait et l'inévitable finit par arriver. Elle renversa une lotion quelconque qui se répandit à moitié sur le t-shirt d'Allan tandis que l'autre moitié finissait sur le sol. La jeune femme se plaqua la main sur la bouche, horrifiée.

- Oh ! J-je su-suis dé-déso-désolé ! Je vais vous cher-chercher les affaires de re-rechange tout de sui-suite ! Attendez m-moi là je ne se-serais pas lon-longue !

Et elle détala à toute vitesse dans la direction opposée, la porte claqua à son passage, laissant seul notre petit brun aux yeux verts. Sauf qu'il y avait un tout petit détail qui n'allait pas. Ses lunettes, elle les lui avaient enlevées. Et il n'avait aucune idée de l'endroit où elle les avait posées. Le problème était que sans, il ne voyait strictement rien. Une vraie taupe...Ce qui pouvait légèrement être gênant quand vous essayiez d'enlever votre t-shirt plein d'un produit particulièrement odorant qui commençait sérieusement à vous coller contre sur la peau. Tout à ses tentatives d'enlevage de chemise, il ne vit donc pas la personne qui venait d'entrer dans la pièce. Un certain Mr. Pull rayé soupira, pourquoi devait-il faire passer le message ? Il était standardiste, pas pigeon voyageur. Bien que peu de monde semblait faire la différence dans cette agence.

Et le stagiaire qui faisait passer les messages avait eu la mauvaise idée d'attraper une stupide varicelle. Qu'il avait en plus filée au mannequin de remplacement qu'ils devaient fournir à l'agence pour leur shooting d'aujourd'hui. Il était donc là pour les prévenir que cela ne serait pas possible. Mais pas moyen de mettre la main sur la responsable alors il était venu la chercher ici. Ce qui était sûr, c'est qu'il ne s'attendait pas à voir une chose pareille. Devant lui se trouvait l'un des torses les plus alléchants qu'il avait jamais vu de sa vie. Et pourtant ce n'était pas faute d'avoir maté tous les magazines people existants, il en avait vu des corps sublimes mais là...PAF ! Mais il ne put prolonger plus longtemps son examen car la porte venait d'être brusquement ouverte derrière lui et de lui frapper avec enthousiasme la tempe droite. Résultat ? Il s'écroula derrière sans un bruit et sans que personne ne le remarque.

La maquilleuse, des vêtements plein les bras, bégaya de nouvelles excuses en voyant Allan se dépêtrer avec son t-shirt. Et c'est légèrement rougissante qu'elle l'aida à enfiler la nouvelle tenue. Le jeune homme brun se laissa faire sans même un soupir, puisque que tout le monde se trompait sur son compte, autant jouer le jeu jusqu'au bout. La jeune femme reprit son maquillage, le bras un peu moins tremblant, elle semblait s'être calmée pendant sa brève absence mais alors qu'elle ajoutait la dernière touche, la porte s'ouvrit de nouveau avec fracas. La femme métisse de tout à l'heure arriva d'un coup et leva les bras aux ciel en s'écriant :

- On annule tout ! Le mannequin qui devait jouer le vampire vient de trébucher sur un câble et de se fouler la cheville ! Sans lui, impossible de faire la séance, on va devoir tout reporter à demain en espérant trouver un remplaçant d'ici là. Et en plus, notre relookeur vient de nous lâcher avec un prétexte aussi bidon que l'enterrement d'un cousin éloigné ! Non mais vraiment !

La maquilleuse, surprise par l'intrusion et la voix aussi énervée que désespérée de sa patronne, sursauta en poussant un petit cri de souris, manquant de faire tomber encore une fois une lotion. Tout en bloquant de sa main le dit flacon, Allan eut soudain une idée. Il allait devoir travailler pour cette agence de free-lance non...? Alors autant commencer tout de suite. Il demanda d'une petite voix ses lunettes à la jeune femme qui trop heureuse de pouvoir se détourner de la colère de la métisse, les lui donna avec plaisir. Il les posa bien à leur place sur son nez et se leva, un peu gauche d'être rester autant assis et tourna la tête vers ce qui était visiblement la « chef ».

- Je peux peut-être vous aider mademoiselle, commença-t-il d'une voix douce, comme pour apprivoiser un animal sauvage prêt à mordre, ce qui n'était pas loin de la vérité. Je travaille pour la boîte de free-lance que vous avez sous contrat...

Elle lui décocha un regard perçant signifiant que c'était l'évidence même vu qu'il était là mais il ne se découragea pas et continua son petit discours.

- Et nous pourrions peut-être vous aider. Je connais un ami relookeur qui pourrait venir vous aider demain et venir avec un mannequin, pour remplacer le vampire je veux dire.

- Hum...murmura la jeune femme métisse en croisant les bras sur sa poitrine, visiblement intéressée. Et tu es sûr de pouvoir les amener tous les deux demain à la bonne heure ?

- Heu...Je ferais de mon mieux en tout cas oui, répondit-t-il.

Elle décroisa les bras et tourna les talons, elle avança jusqu'à la porte et posa sa main dessus.

- Très bien. Nous n'avons pas vraiment le choix de toute façon, je te laisse jusqu'à demain, midi, pour venir avec tes « amis » au studio, même pièce que maintenant. Ne soit pas en retard.

Et elle partit comme ça, sans un mot de plus, en claquant la porte. Allan respira brusquement un grand coup, il avait eu le souffle coupé pendant quasiment toute la discussion et ce, sans s'en rendre compte. Il était à la fois soulagé et anxieux, dans quoi venait-il de s'embarquer...? Après avoir dit au revoir à la jeune maquilleuse qui avait bredouiller un bref « A demain », il se retrouva tout seul dans la rue, à marcher vers chez lui. Il venait de s'engager au nom d'une compagnie auprès de l'un de leur employeurs alors qu'il n'était même pas encore employé par la dite compagnie. Urgh. Il était franchement mal barré. Il ne lui restait plus qu'à vite réparer cette situation et par réaliser vraiment ce qu'il avait promis. Tout en gravissant les marches de sa maison, il pensa brusquement qu'il avait oublié quelque chose...puis il haussa les épaules, non, ça ne devait pas être très important.

Alors qu'il ouvrait la porte, un certain jeune homme asiatique se réveillait avec un mal de crâne d'une rare intensité. Il parcourut la pièce du regard mais aucun torse divin à l'horizon. Ce n'était qu'un rêve alors...? Oula. Plus jamais d'alcool avant le déjeuner, ça ne lui réussissait décidément pas. Il se releva et rentra à l'agence où son frère jumeau devait l'attendre. Il venait lui aussi d'oublier quelque chose de primordial, la raison même de sa venue, mais ça, il ne s'en rendrait compte que demain vers la fin de la matinée...Allan entra d'un bon pas dans le salon et tout en déposant une bise sur la joue de sa mère lui demanda si elle n'avait pas vu son téléphone portable.

- Tu rentres bien tôt mon chéri ! S'exclama la femme, ravie, en enlaçant brièvement son fils. Mais si, tu ne te souviens pas ? Tu l'as mis à charger dans le couloir, sur la prise à côté de la bibliothèque, tout prêt de la chambre de ton père.

- Ah oui c'est vrai ! Merci maman, dit-il en tournant rapidement les talons.

- Oh. Tu sembles bien pressé, tu as un appel urgent à passer ? Une petite amie peut-être ?

Devant le regard brillant et le sourire joyeux de sa mère, le jeune homme leva les yeux au ciel.

- Mais non voyons Maman ! Je n'ai pas de petite copine, combien de fois devrais-je te le répéter ? Et non, je n'ai pas l'intention de me mettre avec Isabelle.

- Quel dommage ! Cette petite est tout à fait adorable et vous formeriez un si joli couple !

- Maman...Je ne dis pas qu'elle n'est pas gentille mais...ça ne colle pas tu comprends ? Et je préfère me concentrer sur mon travail à mi-temps plutôt que de flirter.

- Je comprends mais mon chéri tu ne devrais pas négliger ta jeunesse comme ça...c'est à nous de travailler, pas à toi, profite un peu de la vie. Tu en as bien le droit.

- Oui oui, j'y penserais maman ! C'est promis ! Lança-t-il en courant jusqu'au couloir.

Sa mère lâcha un petit soupir puis fit un doux sourire avant de se remettre à sa vaisselle. Les enfants grandissaient décidément bien trop vite, mais c'était la vie. Pendant ce temps, Allan attrapait vivement son téléphone portable. Ses doigts survolèrent littéralement le clavier, composant un numéro qu'il n'avait pas utilisé depuis bien longtemps. Et pourtant, instinctivement, il s'en souvenait parfaitement. Il n'avait même pas besoin de le chercher dans l'annuaire. Il mit le téléphone contre son oreille et attendit...Bip...bip...bip...

- Allo ? Fit alors la voix d'un homme avec dans le fond de nombreux parasites. Je suis désolé mais là je suis en plein travail. Si vous pouviez rappeler plus tard...Et je ne sais pas comment vous avez eu ce numéro mais c'est une ligne privée. Pour prendre rendez-vous, il faut utiliser le numéro qui est noté sur les brochures, mer...

- C'est moi...Cédric, l'interrompit alors Allan pour éviter que son interlocuteur ne raccroche.

Il y eut un silence au bout de la ligne puis on entendit le bruit d'instruments qu'on repose en grande hâte, provoquant ainsi un boucan inimaginable.

- Petit frère ! S'écria la voix de Cédric d'un ton ravi. Ça faisait si longtemps que tu ne m'avais pas appelé ! Comment vas-tu ? Les parents se portent bien...?

- Oui, ça faisait un bail. Papa te maudit tous les jours et Maman tente de le calmer à chaque fois qu'il veut exploser un vase...Comme d'habitude quoi.

- C'est qu'ils vont bien alors ! Rit son interlocuteur...il y eut un silence puis il demanda d'une voix un peu plus basse : Ils me détestent toujours hein ?

- Maman a fini par te pardonner et elle voudrait que tu rentres à la maison mais papa...il ne l'a pas encore fait. Mais je ne désespère pas, tu sais juste qu'il est très têtu.

On entendit un soupir de la part de son interlocuteur mais la voix redevint ferme.

- Même si Papa me pardonnait, tu sais bien que je ne rentrerais pas à la maison. J'ai fais un choix et je le suivrai jusqu'au bout, tu sais bien que c'était mon rêve Allan...de travailler dans ce milieu. Et j'adore ça, mon job est le meilleur. Je n'en changerais pour rien au monde.

- Je sais frérot, je sais, dit Allan avec un sourire presque attendri. Et je ne t'ai pas appeler pour ton convaincre de rentrer, même si tu me manques aussi. En fait, j'aurais besoin de ton aide.

- Ah oui ? Demanda Cédric, intéressé, en s'appuyant contre sa table de travail.

- Oui, sans toi, ça risquerait de mal finir pour moi et j'ai pas envie de me faire décapiter...

- Allan, ne tourne pas autour du pot et explique moi clairement ! Je vais pas te mordre voyons.

Le jeune homme brun inspira un grand coup, changea son téléphone de main et commença à expliquer. En fait, il raconta tout depuis le début de cette journée maudite. Son frère ne l'interrompit même pas une seule fois, ni ne rit. Chose très rare chez lui, il semblait l'écouter avec un grand sérieux. Quand Allan eut fini son récit, il dit alors :

- J'ai un rendez-vous demain mais je vais l'annuler. Mon client n'en mourra pas et mon petit frère passe avant tout. Écoute moi bien, je vais t'expliquer maintenant ce qu'on va faire...

Son interlocuteur hocha la tête mais plus les explications de Cédric avançaient, plus il pâlissait. Pitié non, il plaisantait là hein...? Non, pas vraiment, jamais quand il s'agissait de boulot. Et merde. Il n'avait hélas pas le choix et puis en lui demandant de l'aide, il savait très bien à quoi s'attendre. Il continua donc d'écouter attentivement les directives données par son frère...

Le lendemain, aux environs de midi moins le quart et des poussières, dans un certain immeuble et dans un certain studio, une jeune femme métisse se rongeait activement les ongles. Elle jetait toutes les cinq minutes un coup d'œil à sa montre. Plus les minutes avançaient, plus sa manucure partait en fumée. Le petit épouvantail n'était toujours pas là, il avait pourtant promis. Sans lui et son aide, elle était fichue...fichue...Adieu sa belle carrière et son magnifique appartement ! Une voix interrompit brusquement ses réflexions et elle se tourna, prête à mordre et griffer l'opportun. Qui se révéla en fait être Pull Rayé et son jumeau. Alors que le premier allait ouvrir la bouche pour expliquer le malencontreux accident d'hier, qu'il avait totalement oublié après s'être fait agressé par la porte, un étrange raffut se fit entendre à la porte d'entrée. Le petit groupe se retourna d'un bloc et plusieurs exclamations fusèrent.

- Hé bien, ce n'est pas trop tôt ! Dit la jeune femme métisse en croisant les bras.

- Mon. Dieu. Mais c'est Cédric ! Que fait-il ici ? Pourquoi dans un studio aussi...?

- Bon sang ! Frangin regarde ! C'est le modèle du concours ! Le coupa Porc-Épic, halluciné.

Quelque part dans tout ce chaos, Allan poussa un profond soupir. Il était maudit, maudit....


A suivre...

Par Youn - Publié dans : Crazy Chocolate (Humour)
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  • : 18/06/2009
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